
La France Bleu Blanc Vert : le coût de l'adaptation au changement climatique
Le climat a déjà changé. Il faut nous y adapter.
Nous allons vraisemblablement vers un monde à +3°C (au minimum). Nous subissons déjà les conséquences du dérèglement climatique. Celles-ci vont s’aggraver. Les rapports se multiplient pour alerter sur les températures extrêmes qui vont s’abattre sur nos villes et nos campagnes. Et nous ne sommes pas prêts.
Il est donc impératif de mener en parallèle la diminution de nos émissions de gaz à effet de serre et l’adaptation de nos territoires à des nouveaux climats. Nous devons nous préparer au monde qui vient. Nous en avons les moyens. Qu’attendons-nous ?
L’adaptation au changement climatique, un sujet d’actualité
Alors que le gouvernement s’apprête à publier le 3e Plan National d’Adaptation au Changement Climatique du gouvernement (PNACC, attendu cet été), La France Bleu Blanc Vert modélise pour la première fois le financement du déploiement des solutions d’adaptation sur tout le territoire. Ce calcul à l’échelle du pays est sans précédent et permet de rendre l’adaptation concrète.
L’adaptation, un enjeu vital et immédiat
Que ferons-nous quand la température atteindra les 50°C à Paris, avec des îlots de chaleur qui transformeront certains quartiers en fours ? Comment nos agriculteurs pourront-ils maintenir leurs cultures lors des sécheresses de plusieurs mois et des inondations à répétition ? C’est notre nouvelle réalité climatique.
Il faut impérativement réduire les émissions mais aussi adapter les territoires. Les deux approches sont indissociables et complémentaires.
Une France en bleu, blanc et vert face au nouveau climat
Trois couleurs pour nous protéger des rayons brûlants du soleil.
Le bleu des ombrières photovoltaïques pour nous protéger des rayons solaires et produire une énergie locale et faiblement carbonée.
Le blanc du cool roofing en ville pour limiter la hausse des températures à l’intérieur des bâtiments.
Le vert des ombrières végétales et de l’agroforesterie à la campagne pour protéger les personnes, les animaux et les cultures.
Un effort inédit de calcul du coût de l’adaptation de notre pays
La France Bleu Blanc Vert recense pour la ville et la campagne 3 solutions éprouvées, low-tech, et immédiatement disponibles pour protéger les gens, les animaux et les récoltes des extrêmes à venir. Si ces technologies ont déjà été recensées, le coût de leur déploiement n’avait jamais été calculé jusqu’à maintenant.
Solution par solution et territoire par territoire, le livre présente les technologies les plus adaptées et les dépenses pour se préparer au monde qui vient.
L’expertise à portée de main
Ce livre a été conçu grâce à 40 entretiens auprès d'experts scientifiques ou des praticiens de l’adaptation issus d’associations ou d’entreprises. 100 jours ont été nécessaires pour modéliser le coût du passage à l’échelle du pays de ces solutions. 6 illustrations originales ont été réalisées pour rendre concrets et désirables les futurs paysages.
« Ce livre donne pour la première fois des ordres de grandeur du coût de l’adaptation – parce que ce qu’on ne paye pas reste virtuel. L’adaptation au changement climatique est devenue un sujet médiatique mais elle n’avait pas encore été dimensionnée en termes de coûts d’investissement. Elle n’a donc été que très peu prise en compte dans les politiques publiques. J’ai voulu rendre accessible et concret le sujet en montrant que la science était claire sur les risques et que des solutions existent. Mon intention est de favoriser un financement majeur et rapide de l’adaptation par les pouvoirs publics pour protéger les citoyens et les productions (agricoles ou industrielles). Plus tôt ces investissements seront programmés, mieux ce sera : ce sont des projets d’infrastructures et il faut du temps pour aménager les territoires. »
Maximilien Rouer - Associé Mazars
« Les solutions proposées dans ce livre sont à prendre très au sérieux pour adapter la France au climat qui vient. »
Jean Jouzel - climatologue, membre du GIEC
L’auteur :
Maximilien Rouer a dédié sa vie à la sauvegarde du vivant. Biologiste et ingénieur agronome, il fonde le cabinet BeCitizen, pionnier de l’« économie positive », concept qu’il théorise dès 2005. Pour répondre au dépassement des limites planétaires, il a récemment lancé la mission Adaptation et Régénération au sein de Mazars pour accompagner les entreprises dans l’adaptation de leurs modèles d’affaires.
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